Qu'est-ce qu'un label textile ?

Qu'est-ce qu'un label textile ?

Dans le textile, un label se matérialise par un logo reconnaissable sur l’étiquette d’un vêtement. Sa présence nous interroge sur la garantie qu’il représente... Quelle valeur lui accorder ? Chez Homère, on décrypte et on vous dit tout sur les certifications, les standards, les labels et les certificats de conformité.

Dans le milieu textile, un label se matérialise en général par un logo reconnaissable apposé sur l’étiquette d’un vêtement (label veut d'ailleurs dire étiquette en Anglais). La présence d’un tel logo devrait nous interroger sur la garantie réelle qu’il représente, non ?

Car quand on y pense, un logo ne vaut rien tout seul... il n’a de valeur que celle qu’on lui accorde. Alors dans le cas d’un label textile, quelle valeur lui accorder ?

La certification

En fait, les labels sérieux — comme OekoTex ou Fairtrade — reposent sur une certification. Pour une marque, le fait d'apposer une étiquette de label sur un vêtement est une façon de prouver que la pièce respecte bien les critères de certification du label.

En toute logique, la pièce qui porte le label a été contrôlée, et la marque a obtenu un certificat de conformité qui l'autorise à y apposer le label.

Comment ça marche ?

1. Définition du standard

Une entité (idéalement, à but non-lucratif et dénuée de conflit d’intérêt) établit un référentiel, ou “standard”. Il s’agit d’un recueil précis et détaillé dans lequel elle définit des critères / pratiques / seuils, chiffrés et documentés, contrôlant un ensemble de points précis sur le vêtement (récolte, confection, produits chimiques, respect de normes sociales, etc.). Cette entité est dite Gestionnaire du label.

Exemples : Global Standards pour GOTS, ou Textile Exchange pour RWS).

Les modalités d’attribution du label sont aussi précisées : processus d’audit, de tests, et de contrôles réguliers dans le temps. Il s’agit en général

  • d’un ensemble de documents à fournir,
  • de formulaires à remplir,
  • de contrôles sur sites — prévus ou inopinés,
  • de contrôles à distance,
  • et d’auditions.

2. Audit et la certification

Une autre entité (idéalement, tierce et elle-aussi dénuée de conflit d’intérêt) est accréditée pour appliquer le processus de certification. Elle est alors en mesure de mener les étapes de vérification du référentiel, et d’attribuer le cas échéant un certificat de conformité. Cette entité est dite Certificatrice du label.

Exemples : Ecocert pour GRS, ou Bureau Véritas pour BSCI

Quand une marque ou un fabricant fait certifier ses pièces par l’entité certificatrice, c'est uniquement à l'issue de ce long (et en général coûteux) processus qu’elle obtient un certificat de conformité qui lui donne l’autorisation d’apposer le label.

La légitimité

Un label présent sur un vêtement est donc censé être une preuve, un “résumé” des contrôles qu’à subit le vêtement par une entité certificatrice, selon un référentiel établi par le gestionnaire.

Lorsqu'on aperçoit une belle étiquette rassurante, ce mécanisme devrait toutefois nous poser 2 questions sur sa légitimité :

1. Véracité

Et oui, je ne vous apprendrai rien en disant que le monde marchant n'est pas celui des bisounours : la triche existe. Vous pouvez vous convaincre qu'imprimer une fausse étiquette de label n'est pas la plus complexe des contrefaçons à commettre...

Il n'est donc pas idiot de ce demander si la pièce que l'on a en face de soit est une pièce authentique, et si elle est effectivement bien conforme au label qu'elle présente fièrement.

Et là y'a pas de secret, tout réside dans la confiance que vous portez au revendeur. Chez Homère par exemple, quand on intègre une marque pour la première fois; on vérifie systématiquement les certificats de conformité de chaque pièce labellisée. Puis, lorsque nous commençons à bien connaître une marque et qu'elle a montré patte blanche, on commence à fonctionner à la confiance. C'est l'avantage de bosser avec des marques indépendantes.

Pour information, l'utilisation d'un label sans certificat de conformité constitue à minima un "Faux et usage de faux" et une "Pratique commerciale trompeuse" — tous deux délits passibles de prison et d'une sévère amende.

2. Garanties

Une fois qu'on est convaincu qu'une pièce est authentique et effectivement certifiée; il faut bien sûr se poser la question du champ d'action du label, puis de sa qualité.

Déjà, tous les labels ne traitent pas des mêmes problématiques. Il y a en a pour tous les "goûts" — mais surtout pour toutes les inquiétudes consommateur : condition sociale des travailleurs, sécurité sanitaire, non-maltraitance animale, écologie... Difficile de s'y retrouver.

Ensuite, ils ne se valent pas tous. Comme je disais plus haut, un label est un “raccourci” qui sous-entend que l’on connaisse bien la certification. Ce qui fait la qualité d'un standard, c'est le sérieux de ses critères et la fréquence de ses contrôles. Et croyez-moi sur parole, c'est pas facile d'en juger !

Chez Homère, on a fait le travail pour vous faire gagner du temps :

  • Déjà, on a établi un cahier des charges — notamment basé sur les labels — pour aboutir à une solide définition de "durable" et "responsable". Selon 4 axes : protection animale, respect de travailleurs, écologie & circularité.
  • Ensuite, on vérifie toutes les pièces de notre catalogue selon ces critères. On attribue des badges qui vous permettent d'y voir clair, pour vous permettre d'acheter en confiance.
  • Enfin, puisque ça vous intéresse on a compilé dans un livre blanc toutes nos recherches sur les 20 labels textiles les plus répandus !

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